La catastrophe a entraîné une nouvelle orientation de l'opinion et des politiques menées vis-à-vis du nucléaire. Pour l'UNSCEAR, les doses reçues par la population auront finalement été trop faibles pour entraîner un risqu… Certains analystes évaluent les préjudices à 86 milliards d'euros et ceci sans tenir compte des coûts pour les effets à long terme[262]. Toutefois, à la suite de la catastrophe, les spéculateurs se sont portés massivement à l'achat sur le yen, espérant une hausse de celui-ci, en raison des besoins de l'économie de rapatrier des devises pour faire face à la reconstruction et indemniser les assurés[265]. La remise en service se fait progressivement, mais au 2 avril, 1 100 émetteurs ne sont pas remis en service[175]. Le rapatriement de ressortissants étrangers est aussi organisé par des pays étrangers en raison des risques nucléaires[103]. À ces voix s'ajoute celle d'Haruki Murakami en juin, qui y voit la seconde frappe nucléaire infligée au Japon après celle d'Hiroshima[288]. Fukushima accident, disaster that occurred in 2011 at the Fukushima Daiichi (‘Number One’) nuclear power plant on the Pacific coast of northern Japan, which was caused by a severe earthquake and powerful series of tsunami waves and was the second worst nuclear power accident in history. En raison de problèmes de communication entre le gouvernement et The Tokyo Electric Power Company qui gère la centrale de Fukushima[249], le Premier ministre annonce la mise en place d'un quartier général commun le 15 mars[250]. Tepco a publié le 26 décembre 2011 une feuille de route en trois phases : d’ici deux ans et pendant plusieurs années, le combustible usé des piscines de désactivation sera retiré dans le réacteur 4 puis d’ici 10 ans et pendant une vingtaine à une trentaine d'années, le combustible fondu sera extrait des réacteurs 1 et 3 et les eaux contaminées seront traitées. Il représente à lui seul 4 200 victimes dans le plus grand de ces procès[253]. Entre le 5 et le 9 juillet 2013, TEPCO annonce une nouvelle augmentation du niveau de césium radioactif dans un puits de prélèvement situé entre les réacteurs et la mer. La centrale nucléaire d'Onagawa, la plus proche de l’épicentre, en est éloignée de 80 km[A 1]. Au total, les estimations de cette étude indiquent que lors de l'accident, la centrale aurait rejeté entre 12,2 et 18,3 EBq (exabecquerel) de xénon 133, ce qui constitue la plus grande émission civile de gaz rare de l'histoire, dépassant de plus de 2 fois le dégagement en gaz nobles de Tchernobyl. L'état d'urgence nucléaire ayant été décrété par le gouvernement le 11 mars à 19 h 3, la préfecture de Fukushima émet à 20 h 50 un ordre d'évacuation pour les personnes situées dans un rayon de 2 km autour du réacteur no 1 de la centrale de Fukushima Daiichi. Selon l'Agence de météorologie japonaise, l'épicentre était situé à Shizuoka, à 120 km environ au sud-ouest de la capitale et à proximité du mont Fuji, zone où les secousses ont été les plus fortement ressenties. Selon les inspecteurs de l’AIEA, les calculs indiquent que les réacteurs se seraient dégradés plus vite que ce que TEPCO avait annoncé, peu après le "dénoyage" des combustibles des réacteurs 1 et 2[D 3]. La mutation n'est pas récessive, puisque touchant 18 % de la génération suivante selon Joji Otaki[195], et 34 % de la troisième génération alors même que les chercheurs avait accouplé les papillons mutants avec des partenaires a priori sains et non-exposés venant d'autres régions. Au cours des deux prochaines années, près de 30 000 personnes pourront choisir de retourner dans leur logement[119]. TEPCO a mis en place (à partir du 5 avril 2011), parallèlement aux mesures de contamination marine, un suivi des eaux souterraines (trois radionucléides dosés trois fois par semaine), conformément aux instructions de la NISA (du 14 avril 2011)[191]. En octobre 2015, le gouvernement japonais reconnait un cas de cancer (une leucémie) d’un des ouvriers du chantier comme lié aux radiations. La production journalière de pétrole revient à 3,4 millions de barils fin mars, ce qui reste inférieur à la demande intérieure[140]. L'accueil des étudiants étrangers est aussi perturbé[n 5], l'université du Tōhoku à Sendai voit ainsi 90 % de ses 1 500 étudiants étrangers quitter la région, et à Tokyo, l'université Waseda doit repousser d'un mois leurs rentrées[115]. June 9, 2011 — The March 11 earthquake and tsunami left more than 28,000 dead or missing. Une fuite de 300 tonnes d'effluent sur un réservoir endommagé est découverte le 19 août 2013 après l'apparition sur le site de flaques d'eau radioactive (de l'ordre de 100 mSv/h). Il est en effet situé sur la ceinture de feu du Pacifique, à la jonction de trois plaques tectoniques (les plaques pacifique, eurasienne et des Philippines)[n 1]. Les personnes peuvent être exposées de deux manières à la radioactivité ; premièrement par exposition interne (à la suite de l'ingestion ou de l'inhalation de particules radioactives, dont lors du passage du panache radioactif), et deuxièmement par exposition externe au rayonnement dégagé par les radioparticules déposées (sur les vêtements, terres, sols, murs, toitures, etc) lors du passage du nuage (en grande partie emporté au-dessus du Pacifique) ou à la suite de réenvols de poussières. La piscine no 4 semble avoir été la principale origine de cette « émission record » de xénon 133, à la suite de la dégradation des éléments combustibles due au déficit en eau de refroidissement conséquence du tsunami[10]. C'est suffisant pour « nettoyer » les 300 tonnes d'eau souterraine qui s'infiltrent encore chaque jour dans les sous-sols des tranches et cela permet également de réduire peu à peu les gigantesques stocks d'eau souillée : en 2014, 335 000 tonnes d'eau contaminée ; les cuves d'acier contiennent aussi 193 000 tonnes d'eau présentée comme « propre », car débarrassée de 62 radionucléides, mais restant chargée en tritium et ne pouvant donc, pour l'instant, pas être relâchée dans l'océan Pacifique[81]. Des chercheurs se sont mobilisés dans le monde entier pour évaluer le risque de répliques graves ou de nouveau tsunami associé, ainsi que pour répondre aux questions des médias, ou d'agences techniques concernées, d'autant qu'un tremblement de terre de cette intensité était attendu dans cette région avant 2040, mais plus au sud (ou avec une moindre intensité). La Banque mondiale estime que la durée de reconstruction devrait s'étaler sur cinq ans et coûter entre 123 et 235 milliards de dollars (USD) soit 2,5 à 4 % du produit intérieur brut[320]. L’opérateur indique lui aussi qu’il n’y a pas de dommage à la cuve du réacteur 1[36]. Seules deux références existent : Démanteler les 4 réacteurs de Fukushima implique de nouvelles techniques pour retirer le corium solidifié au fond des enceintes de confinement et dans le tore de condensation du réacteur numéro 2. Un réseau d'aides mutuelles regroupant 1 571 collectivités locales, soit 90 % des métropoles, arrondissement, villes, et villages du pays, et basé sur un réseau liant les préfectures entre elles depuis 1996, envoi dès le 12 mars des aides matérielles et humaines dans les zones touchées. À l’issue d’échographies thyroïdiennes, les chercheurs ont découvert 113 cas de cancer de la thyroïde avérés ou suspectés chez ces enfants, soit un taux de prévalence de 0,037 %. En tout, 638 morts, dont 433 dans la seule préfecture de Fukushima, ont été déplorés pendant le premier mois du fait de la triple catastrophe[pas clair] de mars 2011, jusqu'à un millier de personnes sous les trois premiers mois. Le gouvernement établit un centre de commandement national dirigé par le Premier ministre, appuyé par un centre de commandement local dirigé par le vice-ministre du Ministère japonais de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie. Cinquante-et-une minutes après la première secousse, la première vague du tsunami, d'une hauteur de 15 mètres[23], atteint la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Du 134Cs a été détecté dans tous les thons migrants récents venant de cette région en 2012, ce qui confirme l'idée qu'il soit un traceur intéressant[237]. Les rejets dans l'atmosphère de matières radioactive du réacteur no 2 de la centrale de Fukushima Daiichi représentent entre 370 000 et 630 000 térabecquerels[229]. Avant de revenir en détail sur le déroulement des événements, voyons ce qu'est un tsunami et comment il se forme. On cherche à les extraire de l'eau via des solvants sélectifs[136]. Afin de tirer le s premiers enseignements de l'accident de la centrale de Fukushima Daiichi, l'IRSN s'est investi en 2011 et 2012 dans l'analyse et la compréhension de son déroulement. La loi spéciale no 156 du 17 décembre 1999 pour la préparation à une urgence nucléaire (Spécial Law of Nuclear Emergency Preparedness)[48] et l'acte no 156 du 17 décembre 1999 (Act on Spécial Measures Concerning Nuclear Emergency Preparedness)[49] en sont les deux socles principaux, qui a lui-même remplacé l'acte No. L'enseignement supérieur est touché à plusieurs niveaux. Les restrictions d'accès sont allégées fin septembre 2011[114], et les interdictions d'accès sont progressivement levées sur une partie importante de la zone d'évacuation : En juin 2013, pour la seule préfecture de Fukushima, 150 000 personnes étaient encore « réfugiées »[186]. Ce comité d’experts indépendant est présidé par un professeur à l'Université de Tokyo, Yotaro Hatamura, un spécialiste en analyse des défaillances, et a autorité pour interroger aussi bien les dirigeants de TEPCO que les membres du gouvernement ou des agences officielles[312],[313]. Des problèmes d'acheminement et de distribution de cette aide étrangère apparaissent. L'alerte au tsunami a été lancée dans une grande partie du Pacifique[41] jusqu'aux côtes chiliennes ainsi qu'à la Terre de Feu[42]. Le Premier ministre modifie finalement les consignes de protection des populations le 21 avril[H 3]. En novembre 2016, le gouvernement japonais a doublé ses prévisions pour l'indemnisation des victimes et pour le démantèlement, portant le coût de la catastrophe à 170 milliards d'euros. Selon les calculs du ministère japonais de l'industrie, l'ensemble de l'eau stockée sur le site contient 860 TBq (térabecquerels) de tritium, soit 16 grammes. Les informations alarmistes publiées par le Nouvel Observateur en août sont réfutées par d'autres médias, en particulier Le Monde[98] et Libération. La détection des premières secousses provoque l'arrêt des réacteurs 1, 2 et 3 (soit 30 secondes avant les secousses principales qui ont duré près d’une minute[20]) par insertion automatique des grappes de commande dans les cœurs, freinant la réaction de fission par absorption des neutrons. Le panache redescend ensuite sur l'Europe continentale et atteint la France le 24 mars où de l'iode 131 est mesuré à des concentrations variant entre quelques dixièmes de mBq/m3 et quelques mBq/m3. En juillet 2011, l’ancien premier ministre, Naoto Kan, évoque la possibilité à terme d’un abandon total du nucléaire sur le sol nippon[291], puis son successeur Yoshihiko Noda infléchit cette position, en visant « une réduction aussi forte que possible de la dépendance à l’énergie nucléaire à moyen ou long terme »[292]. L'ensemble de ces mesures ne parvient pas à faire échec à la spéculation, et même si cette hausse aide à limiter le coût des importations supplémentaires de pétrole (+15 %) et de gaz (+76 %)[269] à la suite de l'arrêt de nombreux réacteurs. Près de 670 000 manuels scolaires sont aussi détruits, et le ministère de l'Éducation japonais procède à des distributions de nouveaux exemplaires pour les remplacer[111]. Des problèmes de traduction touchent aussi la collecte et la diffusion d'information à l'étranger[279],[n 11], et contrairement au séisme de Kōbe, le ministère des Affaires étrangères japonais n'est intégré à la cellule de crise mise en place par le gouvernement et aucun porte-parole de langue maternelle anglaise n'est intégré au dispositif[280]. Ainsi, le Directeur scientifique du projet américain Risques multiples (Multi-Hazards project, USGS), ou Andreas Reitbroc (professeur de sismologie à l'Université de Liverpool, estiment que ce tremblement de terre ayant eu lieu dans le pays disposant des « meilleures informations sismiques au monde », devrait permettre — pour la première fois — un recueil de données permettant une modélisation plus fine du risque sismique, et peut-être dans les moindres détails. Les chiffres qui suivent ne sont en réalité pas à comparer avec un autre séisme tel que le séisme de 1995 de Kōbe qui avait fait 6 434 morts car, aussi spectaculaire et important qu'était ce séisme du 11 mars de magnitude 9, en réalité il ne fit que très peu de morts et dégâts grâce à la qualité des constructions japonaises construites suivant les règles du génie parasismique ; c'est bien le tsunami qui s'ensuivit qui est à l'origine de plus de 90 % des pertes humaines. Dix ans après le tsunami de 2011, le corps d’une femme retrouvé. Elle est suivie de plusieurs autres vagues de moindre importance[D 2]. Les suspensions de mesures coûteuses promises par le gouvernement comme des allègements fiscaux pour les entreprises, la gratuité des autoroutes[327], ou la prolongation de mesures d'allocations familiales[328] sont aussi étudiées. Dans la région du Tōhoku, la destruction d'emploi est estimée à terme à 81 500 dans les trois préfectures les plus touchées[337], et dès le mois de septembre le nombre de chômeurs quadruple dans les trois préfectures les plus touchées[338]. De plus, la FDA contrôle davantage toutes les importations alimentaires du Japon. Le défaut de refroidissement des réacteurs a induit la fusion totale du cœur d'au moins deux réacteurs nucléaires[17] puis d'importants rejets radioactifs. Dans le même temps les centrales nucléaires de l'archipel sont mises à l'arrêt progressivement, et début décembre 2011 85 % du parc nucléaire est à l'arrêt ; ce type d'énergie qui représente avant le séisme 30 % de la production d'électricité ne représente alors plus que quelques pour-cents[149]. L'entreprise française AREVA est par ailleurs chargé le 19 avril par l'exploitant du site TEPCO du nettoyage des eaux contaminées dans la centrale de Fukushima Daiichi[315]. Ainsi en deux jours, le rayon de la zone à évacuer a été porté de 2 à 20 km. D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les conséquences sanitaires anticipées des doses d'irradiations reçues par la population générale au Japon et en dehors sont minimes : les niveaux d'incidence prédits par les modèles sont faibles, et aucune augmentation observable du taux de cancer n'est attendue. La compagnie précise que, si cette zone venait à être étendue et qu'on lui demandait de construire des sites de stockage de déchets radioactifs, ce coût pourrait à nouveau doubler. Le 25 mars 2011, devant les émissaires de la centrale, l'eau présentait aussi une augmentation de la radioactivité, légère, sauf pour l'iode (10 fois le seuil[214]). Plus de 1 000 travailleurs, pompiers et soldats œuvraient sur le site le 23 mars[56]. La construction de 14 nouveaux réacteurs nucléaires décidée par le gouvernement japonais en juin 2010 est réévaluée[343], et le Premier ministre annonce en marge du sommet du G8 fin mai que le pays allait se fixer un but de 20 % d'énergies renouvelables pour les années 2020, contre 10 % au moment de l'annonce[344]. Ce séisme a engendré 18 079 morts et disparus[6], des blessés et des destructions considérables. Les exploitants du nucléaire doivent s'assurer auprès du pool d'assureurs Assuratome, mais cette mutualisation leur assure des provisions insuffisantes en cas d'accident majeur ; par exemple, le nucléaire français dispose d'une capacité d'intervention d'Assuratome de 541 millions d'euros (qu'il est prévu de porter à 700 millions d'euros, ce qui est bien moins que le coût des dégâts induits par un accident nucléaire majeur, de catégories 6 ou 7 sur l'échelle de l'INES). Ce bilan a plusieurs causes : La reconstruction nécessitera plusieurs années et son coût estimé en fait déjà le séisme le plus onéreux de l'Histoire devant celui de Kobe en 1995. Au bout d'un mois, l'activité de l'iode libéré diminue au seizième de son activité initiale. Les pertes journalières pour ces constructeurs dues à ces ruptures de production sont estimées à 2 milliards de yens pour Nissan et Honda, et à 6 milliards de yens pour Toyota[200]. À 6 h 14, TEPCO annonce qu'une partie du bâtiment du réacteur no 4 est endommagé[42]. En mars 2018, 95 % du site est accessible sans combinaison spéciale. Les seuils de radioactivité des aliments sont fixés à 500 Bq/litre pour le césium et 2 000 Bq/litre pour l'iode, à l'exception du lait et des produits laitiers : 200 Bq/litre pour le césium et 300 Bq/litre pour l'iode[123]. Hors service depuis l'accident, la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi devra être démantelée sur une durée initialement évaluée à quarante ans[7]. Elle concerne l'eau, les sols et les écosystèmes. Selon Xavier Bertrand, le gouvernement a demandé à « la Direction générale de l’alimentation, les services des douanes, du ministère de l’environnement, du ministère de l’agriculture et de l’alimentation et du ministère de l’économie et de la consommation » d'effectuer des contrôles sur les produits frais provenant du Japon[277]. La Central Community Chest of Japan lève au 25 mars quelque neuf milliards de yens[298]. 223 de 1961 (Basic Act on Disaster Control Measures). À ce stade, il n'y a pas de prévision sur la durée nécessaire à la réhabilitation des zones touchées. » Dans le domaine des normes et constructions antisismiques, Tom Heaton, ingénieur sismologue, estime aussi que « la tragédie pourra fournir des informations sans précédent sur la façon dont les bâtiments ont résisté à de longues séries de secousses sismiques — et donc sur la façon de mieux construire. La préfecture d'Iwate reçoit elle par ce biais une assistance technique de 180 fonctionnaires des préfectures d'Osaka, de Shizuoka, de Fukui, et de Wakayama[295]. Spéculation sur le yen et déficit de la balance commerciale, Mesures de contrôle des importations par des pays tiers, Conséquences sur l’industrie nucléaire au Japon, Conséquences sur l'industrie nucléaire dans le monde, Conséquences sur l'organisation de la sureté nucléaire au Japon, « Si le bassin du réacteur numéro 4 devait s'effondrer, les émissions de matière radioactive seraient énormes : une estimation prudente donne une radioactivité équivalente à 5 000 fois la bombe nucléaire de, « le procédé industriel mis en œuvre est très complexe et il est difficile de faire des prévisions. Le journal Nikkei évoque le même jour un PIB contracté de 0,6 % en rythme annualisé au premier trimestre 2011 par rapport au précédent, puis de 2,6 % au deuxième[193]. Le pays fait aussi appel à des médecins étrangers, et une première équipe médicale arrive le 27 mars, constituée de 53 personnes, dont 14 docteurs et 7 infirmiers[311]. Il a apporté des informations sur la dilution des rejets, mais aussi sur la migration des thons rouges du Pacifique qui voyagent du Japon aux États-Unis, via le courant de Californie)[237]. Au 23 mai, 30 personnes avaient été exposés à une dose supérieure à 100 mSv. Information que le président de TEPCO, M. Masataka Shimizu, dénonce[51], arguant d'une incompréhension[52]. Le système divise par un facteur 10 000 le niveau de radioactivité de l'eau et peut traiter jusqu'à 50 tonnes d’eau contaminée par heure[72]. L'AIEA considère toutefois que les mesures prises immédiatement par le gouvernement national, le gouvernement local et l'exploitant puis celles qui ont suivi de manière évolutive étaient les mesures appropriées pour sauver des vies et minimiser les conséquences d'une urgence nucléaire ou radiologique, compte tenu de la connaissance de la situation[D 5]. Les premiers mouvements de retour d'entreprises vers le Kantō sont relevés à partir du 21 mars[100], et au 20 avril la plupart des ambassades ont rouverte à Tokyo[101]. L'ASN estime que le secteur contaminé peut s'étendre au-delà de la zone des 20 km et que le gouvernement japonais devra gérer cette contamination locale pendant des dizaines et des dizaines d'années. Dans les zones « vertes », le débit de dose est inférieur à 20, Dans les zones « orange », d'accès restreint, le débit de dose est compris entre 20 et 50, Les zones « rouges » sont considérées comme d'accès difficile, parce que le débit de dose y est supérieur à 50, Alexandra Dawe, Justin McKeating, Iryna Labunska, Nina Schulz, Shawn-Patrick Stensil and Rianne Teule « Nuclear scars:The Lasting Legacies of Chernobyl and Fukushima » ? Aucun port industriel majeur du pays n'est touché gravement par les conséquences du séisme, contrairement au séisme de 1995 de Kōbe où l'épicentre avait touché le premier port du pays, et ni les capacités d'importations ni celles d'exportations ne sont significativement impactées[150]. Sans attendre la fin de la gestion de l’accident, le Japon annonçait en mai 2011 une réorientation de sa politique vers plus de sécurité, et un effort vers les énergies renouvelables. Cette réévaluation tient compte de l’estimation de l’activité totale rejetée à cette date[46]. Le système d'alerte japonais repose sur des tsunamètres (en), mais aussi sur des sismomètres. L'incident est classé au niveau 1 puis au niveau 3 de l'échelle INES par les autorités de régulation nucléaires japonaise[80]. Celle du réacteur 6 intervient le 19 mars 2011[NISA 4], puis l'alimentation électrique complète du réacteur 5 est rétablie le 21 mars à 11 h 36[NISA 5]. Le tribunal estime que le désastre nucléaire aurait pu être évité si le gouvernement, qui en avait la complète autorité, avait ordonné à Tepco de prendre des mesures de prévention[251]. À la suite de la perte du système de refroidissement par injection d'eau, le niveau d'eau dans la cuve du réacteur diminue, ce qui peut conduire à la fusion du cœur du réacteur si le refroidissement n'est pas rétabli (i.e. « C'est la plus grande contamination connue en mer » rappelle Jérôme Joly[139] de l'IRSN selon qui « la zone de la centrale se trouve à la confluence de deux puissants courants marins Nord et Sud qui favorisent la dispersion des éléments radioactifs (...) la contamination des sédiments et des poissons étant les deux aspects les plus problématiques pour les années et décennies à venir »[135]. Elle évoque notamment la situation à Fukushima. Pour lui, « si l'approche à retenir est d'abord de ne pas nuire, il vaudrait peut-être mieux ne pas faire du tout d'évacuation obligatoire, surtout quand des tablettes d'iode sont disponibles »[184]. Le lundi 14, la totalité des aéroports avait rouvert, à l'exception de celui de Sendai pour lequel le bureau de l'aviation civile japonaise prévoyait une réouverture pour le 15 ou 16 mars[157] pour les vols humanitaires[93], et qui rouvre à partir du 13 avril pour les vols commerciaux[170] avant de retrouver un service complet au 25 septembre[171]. Les prélèvements faits en avril 2011 dans le sous-sol près des six bâtiments des turbines contenaient tous de l'Iode 131, du césium 134 et du césium 137[192], avec une tendance à la hausse pour le césium[193] et un plateau après une hausse jusqu'à 1000 Bq/cm3 (le 13 avril) pour l'iode[193]. Shunichi Yamashita, vice-président de l'université de médecine de Fukushima estime que la plupart d'entre eux ont donc été exposés à un taux de radiation ayant extrêmement peu d'impacts sur leur santé, et ne nécessitant pas une évacuation[168]. Le gouvernement organise aussitôt des opérations de secours dans la région. Ces constructions sont suffisantes pour que les préfecture d'Iwate et de Fukushima ferment leurs abris temporaires au 1er septembre[335], et en novembre les constructions temporaires sont toutes achevées[336]. Pour parvenir à son nouvel objectif, le Japon prévoit de développer ses énergies renouvelables en faisant grimper la part du solaire, de l’éolien et de l’hydroélectricité de 10 % en 2014 à 22-24 % de la production électrique à l’horizon 2030. Une structure métallique a été construite sur le flanc du bâtiment pour supporter les deux ponts roulants destinés l'un à la manutention du conteneur (« château ») dans lequel sont chargés les assemblages de combustibles pour leur transfert vers la piscine générale du site, l'autre à la manutention sous eau des assemblages pour les transférer dans ce conteneur[101]. Placée sous la tutelle du ministère de l'environnement, la NRA bénéficie d'un statut similaire à celui de la Commission de la concurrence, censé garantir son indépendance[311]. La colonne Remarque contient + lorsque la mesure a été rendue imprécise par l'endommagement de la jauge par le tsunami. Les effets du séisme incluent quelques fumées visibles d'un bâtiment au port de Tokyo avec certaines parties du port inondées. Seul un téléphone filaire est disponible entre l'OECC et chaque salle de contrôle[E 1]. D'autres productions comme celles d'écrans plasma, de panneaux photovoltaïques, de mémoires flash ou de batteries qui sont faites en grande partie au Japon ou qui dépendent de pièces qui y sont fabriqués doivent faire face à des problèmes de pénuries[211]. » James Cave (professeur agrégé de sciences terrestres et planétaires à l'université Harvard) confirme que les données issues de ce tremblement de terre devraient fournir de nouveaux détails pour le quake-proofing (résistance aux séismes) des grandes zones urbaines à l'avenir[241]. Le vendredi 11 mars 2011 à 5 h 46 min 23 s UTC, soit 14 h 46 min 23 s heure locale, a lieu le plus important séisme mesuré au Japon. Des coupures de courant affectant tour à tour neuf préfectures[n 7] sont approuvées par le Premier ministre Naoto Kan le 13 mars[145], et touchent 47 millions de personnes, soit 37 % de la population japonaise[146]. Le 21 mars, la Commission Internationale de Protection Radiologique rappellera ses recommandations pour les situations d'urgence nucléaire : les niveaux de référence peuvent être relevés jusqu'à 500 ou 1 000 millisieverts ; pas de limite d'exposition pour des volontaires informés lorsqu'il s'agit de sauver des vies[159]. Les niveaux maximaux admissibles de contamination sont ceux fixés par le règlement (Euratom) no 3954/87 du Conseil du 22 décembre 1987[275]. Les médecins étrangers, non titulaires de diplômes japonais, ne sont pas autorisés à effectuer des actes médicaux avant que les restrictions ne soient allégée le 14 mars[311]. La plupart de ces chaînes commerciales recommencent à diffuser leurs programmes normaux à partir du 14 mars[268]. Ce même jour, le gouverneur de Tokyo, Shintarō Ishihara, recommande de ne plus utiliser l'eau du robinet pour les enfants de moins de un an à Tokyo. Celles-ci ont parcouru jusqu'à 10 km à l'intérieur des terres[5], ravageant près de 600 km de côtes[5] et détruisant partiellement ou totalement de nombreuses villes et zones portuaires. Selon le site World nuclear news, analysant une étude publiée en août 2012 par l'Agence de reconstruction, l'épuisement mental et physique liée à l'évacuation forcée à la suite de l'évacuation de Fukushima a été la cause principale de 34 morts, principalement des personnes âgées troublées par la perturbation apportée à leur condition de vie[182],[183]. Au total, 15 000 personnels médicaux venant des autres régions du Japon sont ainsi déployés, dont un millier dès le jour suivant le séisme[300], alors que 70 % des hôpitaux des trois préfectures les plus touchée ont un fonctionnement perturbé et que 20 % n'ont pas repris leurs activités un mois plus tard[301]. Elle est également exploitée par l'opérateur Tepco et comporte quatre réacteurs d’une puissance électrique brute de 1 100 MWe. Mais un mauvais fonctionnement de ces évents ou une détérioration des tores a conduit à une accumulation d’hydrogène dans les bâtiments réacteurs[B 2]. Le choc principal selon l'USGS (W-phase, USGS) viendrait d'un séisme né sur un plan à faible pendage (14°W) orienté N13°E, subparallèle à la direction moyenne N16 de la fosse du Japon, à une profondeur de 24 km.
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